[MTWII] Liège, le début de la fin... (par Bigrat)

Bonsoir tout le monde!

Comme je ne pourrais me lancer dans un nouveau récit tant que : premièrement : mon problème d´ordi ne sera pas résolu; secondement : je n´aurais pas reçu les textures de bataille, j´ai décidé de me lancer dans un récit sans parchemin.
J´ai décidé de parler un peu de Liège, ville assez importante au moyen-âge.
Cette histoire mêle aussi bien personnages et actions historiques que fictifs.A la fin de chaque chapitre, je vous dirais ce qui était vrai.

Commençons donc, si vous le voulez bien!

Chapitre I

En l´an 1084 après Jésus-Christ, la principauté de Liège est fondé depuis près de 95 ans par le prince-évêque Notger, et est alors gouvernée par Henri I de Verdun.La ville, quant à elle, existe depuis près de quatre cents ans.

En ces temps, la principauté vit des heures bien sombres.Le Saint Empire Romain Germanique a été chassé des terres par les révolutionnaires, et l´Empereur cherche à récupérer son bien.Il a déjà tenté quelques attaques sur les frontières de la région, toutes furent repoussées avec succès.Mais cela n´était pas pour plaire au nouvel empereur, Henri IV.Roi des Romains depuis 1056, il fut courroné empereur en cette même année de 1084.Son prédécesseur et père, Henri III, dit henri le Noir, ne réussit jamais à prendre la cité.

Quelques temps plus tôt,en 1076 et 1080, le pape Gregoire VII décida de l´excommunier.En cette année de 1080, il décida de renverse Gregoire VII par un concile d´Evêques.Le Saint Père est destitué et Clement III devient le nouveau pape.

Revenons en 1084.Henri en eut assez du pouvoir du pape et mit même le siège devant Rome, sans pour autant parvenir à contrôler le pouvoir pontifical.Clement III fut cependant tué.Le nouveau pape, Pascal II, encouragea Conrad et Henri, tous deux fils de l´empereur, à se rebeller.Ce qu´ils firent.

Après tous ces évènements, l´empereur parvint à calmer les choses après une longue période d´énervement et de jeux politiques.Il parvint à duper son monde par de belles paroles et reprit l´autorité impériale qui lui était dûe.Il eût ensuite ces mots célèbres:" Maintenant que j´en ai fini avec la religiosité, et si je m´occupais d´affaires importantes? " avant de lever une armée afin de prendre la ville de Liège.Du moins c´est ce qu´il voulait.

L´Empereur avait alors trente-quatre ans, ce qui ne l´avait pas empêché de faire un fils dès son jeune âge.Tancred avait seize ans, mais, même si il était bâtard, Henri avait trouvé le moyen de le garder à ses côtés en le nommant général après une corruption de ses supérieurs militaires.

Le seize août, Henri et Tancred arrivèrent à la frontière de la principauté.Henri I de Verdun, le prince-évêque, savait qu´il ne pouvait faire face à l´armée qui se présentait à lui en terrain découvert.Il savait aussi que les Germains ne désiraient pas prendres les petits villages et bourgs, mais bien a cité elle-même, et Henri laissa donc Henri venir jusqu´aux murailles de la métropole.


Voila pour le chapitre 1.


Les points suivants sous formes d´extraits du texte sont véridiques.

- " En l´an 1084 après Jésus-Christ, la principauté de Liège est fondé depuis près de 95 ans par le prince-évêque Notger, et est alors gouvernée par Henri I de Verdun.La ville, quant à elle, existe depuis près de quatre cents ans. "

- " Henri IV.Roi des Romains depuis 1056, il fut courroné empereur en cette même année de 1084 "

- " Son prédécesseur et père, Henri III, dit henri le Noir "

- " Henri en eut assez du pouvoir du pape et mit même le siège devant Rome, sans pour autant parvenir à contrôler le pouvoir pontifical.Clement III fut cependant tué.Le nouveau pape, Pascal II, encouragea Conrad et Henri, tous deux fils de l´empereur, à se rebeller.Ce qu´ils firent. "

- " L´Empereur avait alors trente-quatre ans " ( en 1084 )


Vous constatez que je n´ai pas mis beaucoup d´inepties. ^^

C'est un récit ou un compte rendu historique ?

Récit avec quelques points historiques pour augmenter votre culture ( regarde comme je suis gentil ^^).

:lol!: :Merci:

De rien.
Hier soir j'ai entre-imaginé la suite, je vais te donner un petit rôle!

Chapitre II

Même si l´empereur pouvait prendre la ville par la force, il avait choisi d´attendre en territoire germanique que son fils Tancred amène une armée de mercenaires.En effet, ce dernier était parti quelques jours auparavant en vue de louer les services de Byzantins rompus à l´art de la guerre.

Mais cela laissait le temps à Henri de Verdun d´appeler des renforts.Plusieurs courageux émissaires furent envoyés, bravant les nombreux bandits qui sévissaient dans la région.Tous n´étaient point diplomates, ainsi, on compte un noble italien ayant fui l´inquisition pour devenir tavernier : Mesrino di Killa.Il partit avec trois hommes afin de demander des renforts venus de Flandre et du duché du Brabant, alors sous le contrôle du Duc Henri de Louvain.

On compte également parmi les braves l´un des bourreaux de Liège.D´origine anglaise, il se faisait appeler "The Dead Killer" afin d´intimider non seulement ses victimes, mais aussi les jeunes gens pauvres à ne point se tourner vers le brigandage.Fort sadique, la hache rouillée était son arme de prédilection et il adorait le sang.L´on racontait qu´il se lavait dans le sang encore chaud de ses victimes avant de se livrer à la nécrophagie en se repaîssant des cadavres qu´il avait meurtri de coups.Cet homme de grande taille et à la bedaine grasse avait pour mission d´implorer l´aide des Anglais à Caen, et de prier le duc de Normandie Robert, fils de Guillaume le Conquérant, d´envoyer quelques archers dont les Anglais sont si friands.

Enfin, pour finir, un chevalier germain banni du Reich par l´empereur lui-même se faisant appeler " Le Teutonique " galopait seul vers la France en vue de quérir l´aide du roi de France Philippe I, âgé de trente-deux ans à peine.Le Teutonque imposait la peur, il portait une grande armure de mailles qui semblait impossible de briser, son heaume noir comme l´Enfer inspirait la crainte dans les yeux du plus valeureux.Sa masse d´arme à l´air aussi lourd que lui-même était parsemée de décorations macabres, non seulement gravées dans le métal, mais également pendantes, ainsi il effrayait son ennemi avec les crânes des adversaires qu´il a terrassé.Peu de crânes pendaient, non pas par raison de place, mais car tout coup à la tête reçu par ce marteau transforme le visage le mieux protégé en une bouillie d´os, de sang et de lambeaux de chair parsemés d´éclats de métal.

Pendant ce temps, le prince-évêque Henri faisait consolider les remparts de la ville.Tous les citoyens qui venaient renfocer les remparts ou bâtir de nouvelles tours recevaient à manger pour plusieurs jours.C´est ainsi que la principauté se vida, tous les hommes en bonnes conditions et même les enfants en bas âge venaient donner un coup de main aux manufracturiers de la cité, espérant chaque jour repartir avec quelque morceaux de boeuf.En quelques jours, un tiers d´un nouveau rempart avait été construit, ainsi que quatre tours et vingt balistes que l´on placât dedans.Mais Tancred arriva à l´Empire Byzantin, en une heure il recruta pas moins de deux mille archers des Balkans et mille vougiers de Macédoine.Estimant ce nombre suffisant pour prendre la porte sud de la citadelle, et ne sachant pas qu´un second rempart se construisait, il se mit en route vers Liège afin d´apporter les renforts à son père.Mais le Teutonique, Mesrino et Dead Killer venaient tous d´arriver à bon port et començaient à discuter avec les grands de ce monde.

Extraits véridiques

- " duché du Brabant, alors sous le contrôle du Duc Henri de Louvain. " ( ils s´appelent tous Henri je n´y peux rien )

- " des Anglais à Caen, et de prier le duc de Normandie Robert, fils de Guillaume le Conquérant, d´envoyer quelques archers dont les Anglais sont si friands. "

- " roi de France Philippe I, âgé de trente-deux ans à peine. "

Il y a déjà moins de véracité.

Pas de lecteurs? Même plus lio?

Voici toujours le chapitre 3 même si tout le monde s'en fout il me semble.

Chapitre III

Le tavernier Mesrino arriva à Bruxelles et demanda une entrevue avec le Duc Henri.Celui-ci le reçut immédiatement, bien qu'il était méfiant quant à l'aspect sauvage et sale de l'Italien.Mersrino lui expliqua en détails la situation, et le duc l'écouta attentivement.Une fois que le tavernier de Liège eut fini de parler, il dit au duc:
"Seigneur, je ne suis qu'un serviteur de la principauté, et j'accepte avec grand joie de souiller mon honneur en vous implorant à genoux d'envoyer des renforts sauver mes frères."
Ces quelques mots avaient suffit.Le duc était pensif et se caressait la barbe grisonnante, fronçant les sourcils.Il toussa.Puis il se leva et s'avança vers Mesrino, toujours agenouillé, qui n'osait regarder le duc du Brabant dans les yeux.
"Serviteur, je t'accorde le gîte et le couvert pour cette nuit.Demain, tu partiras à Liège avec deux mille hommes placés sous le commandement du général Hias.En échange, promets-moi que le prince-évêque m'allouera des hommes afin d'achever la conquête des Flandres.J'accepte la guerre avec le Saint Empire, trop fier et vaniteux, et ensemble nous le chasserons du Monde."
Mesrino avait réussi son devoir sacré, deux mille Brabançons allaient se mettre en route le lendemain matin.Comblé, il prit congé du roi et gagna ses appartements, se prépara à prendre part au banquet du soir et à la marche du lendemain.

Pendant ce temps, le bourreau anglais entrait dans la citadelle de Caen.La herse était ouverte.Il entra dans le majestueux palais du gouverneur : de splendides tapisseries orientales, de magnifiques statues de marbre décoraient le lieu.Quelques arbres fruitiers et buissons épineux parsemaient le sentier menant à la salle où trônait Robert.Lorsqu'il arriva dans la salle du trône, il ne vit aucun Anglais.Ni Robert, ni un serviteur, ni même quelconque courtisan rôdant dans un couloir.Rien, personne.Il chercha un peu, s'avanturant dans les couloirs, entrant dans les pièces sans même frapper, il ne trouva même pas un garde.Depuis son entrée dans la place, il n'avait trouvé âme qui vive et commençait à trouver cela inquiétant.

Finalement, il se dit qu'il trouverait peut-être quelqu'un au village.Il sortit du château et chercha un paysan, un jeune enfant voleur à la tire, une catin chassant les clients ouvertement dans la rue.Rien.Il n'yavait même aucune poule, aucune vache dans les prés.Il se demanda ce qu'il s'était passé, lorsqu'il entendit des coups de métal résonnant au loin.D'après la direction du bruit, cela semblait venir des murailles nord.Il courut à travers tout le château, cherchant à savoir ce qui provoquait ce bruit, et, à mesure où il s'en rapprochait, plus les bruits étaient diversifiés.Lorsqu'il arrive aux murailles, il eût une vision d'horreur : Caen venait de subir une attaque de pillards, et quelques Anglais se battaient comme des lions contre plusieurs centaines de barbares attaquant.The Dead Killer reconnût Robert au milieu de la mêlée, il se battait avec l'énerge du désespoir.Contemplant la tas de cadavres, il vit que même les paysans et leurs femmes, leurs fils et filles avaient été recrutés et massacrés.Les brigands, regroupés en énorme bande, ne leur laissaient pas de quartier.Comprenant qu'il devait triompher des ennemis pour espérer l'aide anglaise attendue, il se saisit de sa hache, près de trois fois plus grande qui lui alors qu'il dépassait tout le monde de deux bonnes têtes, et chargea vers les ennemis de l'Angleterre.

Plus au sud, Le Teutonique gagna Paris.Il entra dans la cité, et vit une horrible misère : partout dans la ville, des cadavres squelettiques jonchaient les rues.Les habitants, maigres comme une lance, se traînaient éniblement dans les rues et dans les champs, portant de lourdes charges et accomplissant de bien pénibles devoirs.ls étaient pauvres et mourraient de faim, Le Teutonique, pourtant personne cruelle de nature, eût mal au coeur.Une femme vint se jetter à ses pieds, en pleurant.Ses vêtements étaient déchirés et elle suppliait le chevalier de lui donner à manger.Terrifiés par son aspect, aucun n'avait osé l'approcher, mais cette femme avait trop faim.Mieux vaut mourir rapidement et décapité que lentement en agonisant.Le Teutonique ne pût résister et lui donna sa bourse.Il en avait d'autres, mais il ne pouvait soulager toute la misère de Paris à lui seul, et s'il donnait tout son argent il aurait été mal parti pour retourner à Liège en cas de refus du roi Philippe.

Lorsque le Germain et le Roi de France se rencontrèrent, les deux hommes s'apprécièrent tout de suite.Ils étaient presque pareils, et en moins d'une heure ils s'amusaient ensemble.Mangeant un morceau de volaille ainsi que des pois et du boeuf fraîchement abattu, la misère du peuple était sorti des pensés du Teuton.Et lorsqu'il demanda si le roi escmptait aider les Liègeois, celui-ci eût un fou rire.
"Français et Germains se détestent, tu ne crois pas que je vais laisser passer une occassion pareille de les bouter hors de la Terre, ces gueux!Bien sûr que je vais vous aider!Mille Français partiront demain matin à l'aube, sous le commandemant du général Lionel de Cète, que tu vois au bout de la table."
Le Teutonique remercia le roi avant de dévisager de Cète.Il avait un bon air farceur et riait la bouche ouverte, carchant involontairement quelques particules de poulet mélangées à de la salive.Remarquant que le mélange lui coulait le long du menton, il s'essya avec la nape avant de rôter, signe qu'il avait apprécié la mangeaille.

Petite peinture de de Cète au banquet

https://2img.net/r/ihimizer/img245/1674/yonouvelan03jh1.jpg

:lol!:

Ah j'avais pas vu! Liège en force!
Par contre fait gaffe maintenant c'est moi le Kaiser mouahahaha! ah euh non trompé de forum XD!
J'ai survolé ça à l'air pas mal. :oK:

Comment ça survolé?

:Merci:

Chapitre IV

Le bourreau se rua vers les brigands qui attaquaient les Anglais.Robert l´entendit, et, pensant d´abord avoir affaire à un ennemi, il se mit en travers de sa route et l´attaqua.Killer se contenta de parer ses coups, puis lui asséna un coup de poing en plein visage.Le prince tomba, et aucun de ses gardes ne vint à son secours.Il croyait sa dernière heure venue, mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu´il vit son ennemi l´enjamber et hurler en courant vers les barbares, avec d´en massacrer un d´un coup de hache dans le thorax.Robert compris sa méprise, il avait failli pourfendre l´un de ses quelques alliés qu´il restait...Il se releva, prit son épée et alla se battre aux côtés des siens.

Le soleil se couchait sur Caen.Les brigands se faisaient massacrer depuis l´arrivé du bourreau, lorsqu´un Anglais tombait, trente barbares s´était fait décapiter sauvagement.Killer aimait ce qu´il faisait, d´un côté il trancha une main, d´un autré il planta sa hache dans la jambe d´un assaillant.Il entendit le bruit de friction entre le métal et les os, ce son l´énerva, et, redoublant de colère, il se mit à jouer de la hache plus fort encore, l´on raconte qu´il mit en déroute l´armée rebelle à lui seul en massacrant la moitié de ses membres.Robert n´en croyait pas ses yeux, devant lui, un seul homme venait non seulement de le sauver, mais également de sauver la cité.Mais qui était-ce?Quel était son nom?D´où venait-il?Que faisait-il ici?Etait-ce une envoyé de Dieu pour protéger les chrétiens contre les barbares païens?Robert devait lui demander.Mais il ne savait pas comment l´approcher, peut-être l´aurait-il estropié dans sa folie meurtrière...Finalement, ce fut lui qui s´avança jusqu´au fils de Guillaume le Conquérant.

"Altesse...
-Qui es-tu, soldat?
-George Scoffield, altesse.Anglais parti à Liège, devenu bourreau sous le nom de "The Dead Killer", et maintenant venu quérir de l´aide auprès de son peuple.
-Je ne peux pas te refuser grand-chose maintenant!dit Robert avec un large sourire.Viens à l´intérieur, nous pourrons boire un verre de bière bien fraîche et tu me raconteras tout en détails."
Il se retourna.
"Regardez s´il y a encore âme qui vive dans ce tas de morts.Sauvez les nôtres, tuez les autres."
Il prit George en lui tenant l´épaule, rit, et s´avança vers le château.

Lorsqu´ils entrèrent, Robert se plaça devant une tapisserie du sol.Il la souleva, et George vit une grande trappe.Robert l´ouvrit.
"Pouvez sortir, c´est terminé!Cecile, va nous chercher à boire!"
Cecile était la soeur de Robert, et la fille de Guillaume.Elle sortit de la trappe, habillée comme une servante pour que les bandits ne la reconnaissent point, et alla aux cuisines.
"Asseyons-nous, mon ami.dit Robert.Expliques-moi toute la situation."
George raconta tout au prince anglais, qui écouta avec grande attention.
"Que puis-je te refuser après que tu m´aïes sauvé, George?Je vais tout de suite envoyer un message à Canterburry, pour que tu reçoives des hommes.Dix mille seront-ils suffisant?"
George eût un sursaut d´étonnement.Quelle générosité!Mais peut-être Robert était-il sarcastique...
"Bien sûr, seigneur!
-Bien, je vais me charger de cette affaire."
Il prit la bière que Cecile lui avait apporté et tendit l´une des chopes à George.
"Cecile, montre-lui ses appartements.Il a grand besoin de repos, il me semble!Demain, nous fêterons ensemble cette belle victoire!"

Pendant que George allait se coucher, Robert écrivit la lettre au gouverneur de Canterburry et de sa région, Donald de Spoke.Celui-ci avait ordre de venir avec dix mille soldats dès qu´il aurait lu cette lettre...


Ce qui est vrai

Cecile était la soeur de Robert, et la fille de Guillaume.

Chapitre V

Au petit matin, tous se mirent en route.Lionel de Cète, Tibèrum Hias, Mesrino di Killa et Le Teutonique avançaient vers Liège, non sans une certaine anxiété.Pendant ce temps, un messager traversait la Manche, porteur du message de Robert afin d'avertir Donald de Spoke.Mais, à cause d'une violente tempête, il dût faire escale sur une île, où il loua un lopin de terre.La tempête se déchaînait, qui sait quand elle permettrait aux Anglais d'avoir leur message?

De son côté, Tancred, le fils de l'empereur, venait d'arriver au camp impérial avec ses trois mille hommes.L'empereur germanique, lorsqu'il le vit, le dévisagea profondément.
"Que m'apportes-tu là, mon fils...
- Trois mille mercenaires grecs, mein Kaiser.Deux mille archers et mille piquiers.
- Et qu'escomptes-tu en faire?
- Les faire attaquer, père.
- Et à quoi te serviront les archers, bougre d'âne?Cette ville a des murailles plus hautes que leur portée, ils vont devoir attaquer au corps-à-corps avec de stupides couteaux, ou à mains nues...
- Je ne savais pas, Kaiser...
- Tu me décois.Pour peine, tu auras leur commandement, et je ne t'allouerai aucun chevalier germanique.Est-ce clair?
- Très clair, mein Herr.
- Mettons-nous en marche.Nous y serons dans une semaine, en marchant bien.Je dis cela car je ne sais pas si tes archers à moité crevés pourront marcher vite..."

Henri et Tancred rassemblèrent leurs affaires, préparèrent les hommes et avancèrent vers la principauté.Pendant ce temps, di Killa et Hias venaient d'entrer dans les murs de la ville.Les deux mille brabançons étaient prêts au combat.Le prince-évêque, Henri de Verdun, vint voir les braves alliés du Duc de Brabant et était au bord de l'euphorie.Il alla trouver Tibèrum et Mesrino qui discutaient.

"Mon prince, voici le général Tibèrum Hias.
- Très honoré.
- Moi de même, général.
- Général, pouvez-vous nous excuser un instant?dit Mesrino.
- Faites,mon ami."
Le tavernier attira l'évêque au loin, de façon à ce que les chefs brabançons ne puissent ouïre ce qu'ils disaient.
"Ah, je savais que je pouvais te confier cette mission! Deux mille soldats! Même si c'est temporaire, quel cadeau!
- Empoisonné.
- Pardon?
- Je dis que c'est un cadeau empoisonné.Le duc Henri de Louvain m'a accordé ces hommes à condition qu'une fois le siège de Liège terminé et les Germains repoussés, vous l'aidiez à conquérir les Flandres pour son compte avant de vous lancer dans une double campagne expansionniste en terres impériales.
- Et tu as accepté?"
Henri commençait à s'énerver.Son visage rougissait de colère, et des postillons venaient se mélanger à sa barbe.
"Avais-je le choix?
- Non tu as raison, effectivement..."
Il respira profondément en vue de se calmer.Son visage reprenait la couleur d'origine, et il se massait les pomettes pour s'efforcer à sourire.
" Qu'en est-il des autres, Anglais et Français?
- Ils ne sont point encore arrivés?
- Ma foi, si je te pose la question...
- Cela ne saurait tarder, d'ici quelques jours, ils seront là.
- L'ennemi aussi."

Et alors, pas de suite ? Dommage car je trouve que c'était plutôt bien écrit et les dialogues sont assez réussis. Par contre je trouve que le nom "The Dead Killer" fait un peu trop destroy/metal et pas vraiment médiéval. Tu aurais dû, je pense, donner à ton personnage un prénom anglais (pour souligner l'origine anglaise ça suffisait) suivi d'une qualificatif dans la veine de ceux qu'on employait alors (genre Le Vaillant, Le Hardi, L'émasculeur...).

Eh non pas de suite, car personne ne lisait. ^^ Merci quand même. :oK:
Sinon en fait un dénommé 'Deadkiller' du forum de JV.com avait demandé un rôle dans le récit, ce qui explique ce surnom des temps modernes.

:lol!:

J'essayerai de te lire, mais je reviens d'une semaine sans internet, donc...
En plus, tu écris tellements de trucs, on sait pas tout lire nous ^^

Bigrad, on reste sur notre faim !

Je suis en vacances annuelles. ^^