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 La campagne d'Italie 1796-1797

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Cradlis
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La campagne d'Italie 1796-1797 Empty
MessageSujet: La campagne d'Italie 1796-1797   La campagne d'Italie 1796-1797 Icon_minitimeVen 9 Juil 2010 - 5:29

Salutations!

Il me fait plaisir de vous présenter mon nouveau topic à caractère historique : la campagne d'Italie qui s'est déroulée en 1796 et 1797. Le concept est toujours le même : courts textes racontant les événements accompagnés de quelques sreenshots du jeu.

Jeu utilisé : Napoléon Total War
Couleur sur la carte : Bleue

***

Chapitre I : Bonaparte prend le commandement (27 mars – 2 avril 1796)

La campagne d’Italie est un épisode des guerres de la Révolution et de l’Empire. En 1795 (an III), le Directoire décida que les armées des généraux Jourdan et Moreau iraient combattre les Autrichiens sur le Main et le Danube, tandis que Napoléon Bonaparte, nommé général en chef de l’armée d’Italie le 2 mars 1796 (12 ventôse an IV), attaquerait les Austro-Sardes dans la vallée du Pô. L'armée d'Italie ne devait, en fait, servir que de diversion pour que l'Autriche se mobilise en Italie. Cette armée devant être faite pour une offensive factice, elle fut mal équipée et mal nourrie, et ne devait recevoir aucun renfort.

La campagne d'Italie est un moment clef de la montée du général Bonaparte. Bonaparte prit son commandement de l’armée d’Italie, à Nice, le 27 mars 1796 (7 germinal an IV). Elle comprenait 30 000 hommes. Le propre général est reçu avec défiance par la troupe qui ne le connaît que comme l'auteur d'une fusillade contre la foule lors de l'écrasement de l'insurrection royaliste le 5 octobre 1795 (13 vendémiaire an IV). Les officiers sont jaloux d'être commandés par un si jeune général. De même, les 4 généraux de division qu’il rencontra le 27 mars 1796, soit Augereau, Sérurier, Laharpe et Masséna, n'acceptaient pas d'être commandés par un général corse ayant pour seule expérience militaire majeure la fusillade du 13 vendémiaire an IV. Dès son arrivée, il sut trouver les mots qui galvanisèrent les troupes mal nourries et mal vêtues de la France révolutionnaire ruinée. Tout en inspectant les armées de la République, Bonaparte lança ces fameuses phrases désormais devenues immortelles :

«Vous êtes nus, mal nourris : le gouvernement vous doit beaucoup, il ne peut rien vous donner. Votre patience à supporter toutes les privations, votre bravoure à affronter tous les dangers font l’admiration de la France. Vous n’avez ni souliers, ni habits, ni pain et nos magasins sont vides : ceux de l’ennemi qui prétend bientôt écraser notre jeune République regorgent de tout. Je vais vous conduire dans les plaines les plus fertiles du monde et vous y trouverez honneur, gloire et richesse.»

La légende se mit en marche le 2 avril 1796 avec les premières actions de Bonaparte, suivit par ses officiers et ses soldats désormais subjugués par son charisme et son intelligence.

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Chapitre II : La furia francese et la défaite du Royaume de Piémont-Sardaigne (2 avril – 28 avril 1796)

Napoléon marche vers l’Italie par le chemin de la corniche. Avec 45,000 hommes pauvrement équipés, il va affronter les 45,000 Autrichiens du général Beaulieu et les 30,000 Piémontais du général Colli qui, de leur côté, se préparent avec le soutien des canons de la flotte anglaise à une grande offensive vers le littoral de la Provence. L’infanterie française est numériquement inférieure de moitié, l’artillerie peut aligner seulement 40 pièces face à 200 et la cavalerie est inexistante. Malgré cette faiblesse, le général Bonaparte réussit à relever le niveau de ses troupes en les approvisionnant et en prélevant des soldats sur la côte tout en occupant des positions favorables et en envoyant des agents partout sur le territoire afin de connaître les positions et les intentions des Autrichiens.

Pour tromper Beaulieu, Bonaparte demanda un droit de passage pour ses troupes à Gênes, cette dernière s’empressant d’en informer les Autrichiens. Beaulieu tomba dans le piège et dispersa ses troupes afin d’attaquer à plusieurs endroits en même temps la colonne française le long de la côte. Quant au général français, il remonta rapidement vers le nord afin que son armée entière puisse à chaque fois rencontrer un corps isolé en vue de l’anéantir avec le moins de pertes possibles. C’est la base de la tactique napoléonienne : «Il faut être le plus fort à l’endroit précis où a lieu la bataille».

Cette stratégie permis les victoires de Montenotte (12 avril), Millesimo (13 avril), Dego et Cosseria (14 avril) et celle de Ceva (17 avril). La bataille de Cosseria permis à Bonaparte de séparer définitivement les armées autrichiennes et piémontaises, lui permettant de se concentrer sur l’élimination du Piémont. Le 21 avril, Bonaparte arriva en vue de la petite ville de Mondovi que le général Colli avait fortifiée à la hâte avec ses 15,000 hommes restants. Analysant les défenses, Bonaparte dit : «Environnée de deux rivières en crue, la position de Mondovi était redoutable. L’ennemi avait coupé tous les ponts et installé de fortes batteries autour d’une redoute centrale».

Le lendemain, le général Sérurier entama l’offensive avec 18,000 et la furie française culbuta toutes les résistances : tandis que Mondovi tombait aux mains des Français, les Piémontais fuyaient vers leur capitale, Turin. Le 23 avril, le général Colli envoyant une offre d’armistice à Bonaparte et qui fut signée 5 jours plus tard. L’armistice de Cherasco imposait au roi de Piémont-Sardaigne de se retirer de la 1ère coalition, de livrer Coni, Tortonne et Alexandrie à la France et d’accorder la libre circulation des troupes françaises dans tout le Piémont en plus de fournir des vivres, des habits, d’armes et de munitions. Le 25 avril, Bonaparte avait envoyé Junot à Paris afin qu’il apporte au Directoire les 21 drapeaux pris à l’ennemi tandis qu’il prononçait un autre discours célèbre à son armée :

«Soldats, vous avez en quinze jours remporté six victoires, pris vingt et un drapeaux, cinquante-six pièces de canon, plusieurs places fortes, conquis la partie la plus riche du Piémont. Dénués de tout vous avez suppléé à tout. Vous avez gagné des batailles sans canons, passé des rivières sans pont, fait des marches forcées sans souliers, bivouaqué souvent sans pain. Les phalanges républicaines, les soldats de la liberté étaient seuls capables de souffrir ce que vous avez souffert. Mais, soldats, vous n’avez rien fait puisqu’il vous reste à faire. Je vous promets la conquête de Turin et Milan, mais il est une condition qu’il faut que vous juriez de remplir, c’est de respecter les peuples que vous délivrez. Sans cela vous ne seriez pas les libérateurs des peuples, vous en seriez les fléaux. Vous êtes l’honneur du peuple français et le peuple français est l’ami de tous les peuples. Peuples d’Italie, l’armée française vient pour rompre vos chaînes; venez avec confiance au devant d’elle; vos propriétés, votre religion, vos usages seront respectés».

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Chapitre III : Prise de Lodi et libération de Milan (28 avril – 15 mai 1796)

Tout de suite après la reddition du Piémont, Bonaparte se tourna immédiatement vers le général autrichien Beaulieu qui ne disposait plus que de 40,000 hommes, soit le même nombre que l’armée française. Ce dernier se retira au-delà du Pô à Valence et en détruisit les ponts. Bonaparte utilisa alors la même ruse qu’avec Gênes : il fit savoir aux dirigeants du Piémont qu’il avait l’intention de passer quand même à Valence alors qu’en réalité, son idée était de traverser plus loin en aval, c’est-à-dire à Plaisance. Il envoya tout de même Laharpe avec une partie de son armée à Valence afin d’empêcher Beaulieu de bouger.

Le 6 mai, après avoir fait des réserves de munitions, de couvertures et de vivres, les troupes de Bonaparte foncèrent sur Plaisance, parcourant 64 km en 36 heures. Le lendemain, l’armée française franchit le Pô grâce à des embarcations et des radeaux de toute sorte. Les deux escadrons autrichiens présents furent repoussés rapidement et Bonaparte entama sa marche vers Lodi, situé à 30 km au le Nord-Ouest, afin de couper toute retraite possible à Beaulieu.

Le 10 mai suivant, Bonaparte remporta la victoire Lodi et l’armée de Beaulieu commença sa retraite vers les alpes autrichiennes. Pour stopper la poursuite, ce dernier donna à 12,000 hommes et à 50 canons la mission de défendre le pont de Lodi, 200 mètres de long et 12 de large, et d’en barrer le passage. Malgré les risques, Bonaparte décida quand même de passer. Alignant ses 30 canons, un duel d’artillerie débuta qui se solda par la destruction d’un grand nombre de canons autrichiens. Bonaparte s’adressa alors à ses grenadiers qu’il avait massés à l’entrée du pont :

« Je vais leur envoyer une dernière volée de boulets. Ce sera le signal du démarrage de l'action; vous savez qu'il faut au moins une minute pour recharger un canon; nous allons foncer à toute vitesse pour arriver sur les artilleurs avant qu'ils puissent nous envoyer une deuxième décharge de mitraille. »

Les troupes françaises traversèrent le pont en quelques dizaines de secondes. Les canons autrichiens furent rapidement capturés et l’infanterie culbutée, ce qui permis aux Français de prendre plusieurs drapeaux et de capturer 3,000 prisonniers contre seulement 200 hommes tués de leur côté. Le surnom de «Petit Caporal» date de cet événement et resta même durant la période impériale : les soldats avaient admirés ce général commandant de toute d’une armée agir au service des canons comme un simple caporal artilleur.

Le 15 mai suivant, Bonaparte entra à Milan et y fut accueillit en libérateur triomphant. Il rédigea l’ordre du jour suivant :

« Soldats, vous vous êtes précipités comme un torrent du haut de l'Apennin. Vous avez culbuté, dispersé tout ce qui s'opposait à votre marche. Le Piémont et la Lombardie, délivrés de la tyrannie autrichienne se sont livrés à leurs sentiments naturels de paix et d'amitié pour la France… Nous avons encore des marches forcées à faire, des ennemis à soumettre… Mais que les peuples d'Italie soient sans inquiétude, nous allons leur rendre l'honneur du peuple romain antique, engourdi par plusieurs siècles d'esclavage. Le peuple français, libre, respecté du monde entier, donnera à l'Europe une paix glorieuse, qui l'indemnisera des sacrifices de toute espèce qu'il a faits depuis dix ans. Vous rentrerez dans vos foyers et vos concitoyens diront avec respect en vous montrant : Il était de l'armée d'Italie. »

Au moment de son départ de Lodi, Bonaparte avait reçut une lettre du Directoire l’annonçant que l’armée d’Italie serait coupée en deux : Kellermann continuerait les opérations contre les Autrichiens tandis que lui se dirigerait vers Rome et le Royaume de Naples. Pour toute réponse, il envoya une lettre dans laquelle il menaça de démissionner étant donné que ses efforts rendus à la patrie étaient récompensés par des actes stupides. Le Directoire, pour éviter une émeute dans l’armée et dans toute la France, annula son ordre. C’est à ce moment que Napoléon Bonaparte se jura de chercher en toutes circonstances importantes à imposer son bon sens aux vues fumeuses et dangereuses des dirigeants du gouvernement. Comme il l’a dit à Sainte-Hélène :

« C’est après Lodi que j’ai vu la terre défilée sous moi…».

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Chapitre IV : Paix avec la Papauté et victoires de Lonato, de Castiglione et de Bassano (15 mai – 8 septembre 1796)

Le 16 mai, Bonaparte décida de rester 8 jours à Milan afin de reposer son armée avant de continuer son attaque sur la ligne de défense de Beaulieu qui lui barrait la route de l’Autriche grâce au Mincio. Cet affluent du Pô sort du lac de Garde à Peschiera et coule nord sud jusqu’à la forteresse de Mantoue qu’il protège de ses bras. Le 24 mai éclata le soulèvement de Pavie, orchestré par le pape Pie VI qui voyait en la Révolution française une très grande menace pour l’Église catholique. Jouant le tout pour le tout, il appela à la révolte et 10,000 paysans se rassemblèrent à Pavie où ils capturèrent la petite garnison française. Rapidement, Bonaparte réprima la révolte en prenant la ville d’assaut, en rétablissant l’ordre et en faisant fusiller les coupables.

Le 27 mai, il venait d’arriver à Brescia à quelque 120 km de Pavie et entendait attaquer les défenses de Beaulieu. Pour se faire, il utilisa la même stratégie que les fois précédentes en faisant croire à Beaulieu qu’il allait contourner le lac de Garde. Pour parer à toute éventualité, le général autrichien fit remonte le gros de ses forces vers le nord, dégarnissant ainsi le centre qui était en fait l’objectif de Bonaparte. Dans la nuit du 29 au 30, ce dernier lança ses divisions sur le village de Borghetto et traversa le fleuve en utilisant un pont que les Autrichiens n’avaient pas eut le temps de détruire. Beaulieu décide de faire face mais est vaincu par l’élan des troupes françaises et s’enfuit en Autriche en laissant 5,000 prisonniers, ses canons et ses magasins. Les seuls Autrichiens restants sont enfermés à Mantoue sous la surveillance de Sérurier.

Le 3 juin, il entra à Vérone qui était une place forte de la République de Venise et qui avait été occupée par les Autrichiens. Bonaparte savait que ces derniers n’abandonneraient pas l’Italie aussi facilement et l’envoi d’une autre armée était imminent. Cependant, le général français désirait occuper ce temps afin d’obtenir la paix avec le Pape. Désirant obtenir le soutien des catholiques et étant respectueux des religions, il occupa pacifiquement quelques villes et entra à Bologne le 20 juin où il fut accueillit par le cardinal et l’ambassadeur d’Espagne chargés de traiter au nom du Pape. Un traité fut rapidement conclu et la paix ramenée malgré les intentions hostiles du Directoire.

Le 15 juillet, après 4 jours passionnés avec Joséphine, Bonaparte se remit en marche pour affronter le maréchal Wurmster, commandant en chef de la nouvelle armée autrichienne. L’Autriche comptait sur ce monument national qui avait remporté plusieurs victoires dans des conditions difficiles. À la tête de 60,000 hommes, dont la plupart prélevés sur l’armée du Rhin, Wurmster entendait couper la retraite à son ennemi et tout balayer sur son passage. Quant à Bonaparte, il avait érigé un mur défensif autour de Mantoue et faisait le siège de la ville même. Au total, ce nouveau conflit allait opposer 43,000 Français contre 80,000 Autrichiens si on compte la garnison de Mantoue. Le 29 juillet, tout allait très mal pour les Français : Sérurier avait levé le siège de Mantoue tandis que Sauret et Masséna sont repoussés. Bonaparte décide de regrouper toutes ses forces et décida de participer à toutes les charges avec ses généraux et ses soldats. Le 3 août, les débris de l’armée autrichienne s’enfuyaient vers le nord tandis que l’armée française venait de remporter la bataille de Lonato, nom regroupant la suite de 20 combats acharnés que s’étaient livrés les deux armées.

Bonaparte devait maintenant faire face à Wurmster qui approchait et le choc se produisit près de Mantoue. La lutte fut violente et indécise malgré les efforts combinés de Masséna et d’Augereau, mais ce n’est qu’avec l’arrivé de Sérurier sur les arrières de Wurmster que la victoire fut décidée : entre le 29 juillet et le 6 août, les Autrichiens avaient perdus 30,000 hommes. Le 12 août, l’armée française avait retrouvée toutes ses positions et était devenue une armée d’élite qui n’avait aucun mal à repousser les Autrichiens, ces derniers ayant reçus des renforts de 20,000 hommes, portant leurs effectifs à 60,000 soit le double de la France. Le 1er septembre, Wurmster quitta Trente vers Bassano par la vallée de la Brenta avec l’intention de se rabattre ensuite par Vicenze sur le flanc de l’armée française. Bonaparte progressa rapidement le long du lac de Garde pour :-dans un premier temps : occuper la base de départ des Autrichiens et leur couper toute possibilité de retraite.- dans un deuxième temps : Poursuivre Wurmster et le battre en l’attaquant sur ses arrières.

La manœuvre réussit parfaitement. Le 4 septembre, Bonaparte écrasa 20,000 Autrichiens près de Trente et poursuit Wurmster à Bassano où il tentera de faire face. Néanmoins, il est défait et s’enfuit le 8 septembre avec ses 15,000 hommes restants à Mantoue. En moins de six mois, Bonaparte avec son armée de 40,000 hommes a taillé en pièces et anéantit l’armée piémontaise et deux puissantes armées autrichiennes commandées par des chefs célèbres, le général Beaulieu et le maréchal Wurmster, soit un effectif ennemi total de plus de 200,000 hommes.

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Chapitre V : Arcole, Rivoli et Mantoue (Octobre 1796 – 2 février 1797)

Le général Bonaparte déclara :

«… Ces succès sur le Rhin, consolaient la cour de Vienne de ses pertes en Italie. … Elle donna des ordres pour former une nouvelle armée de 60000 hommes, dégager Mantoue, délivrer Wurmtser et réparer les affronts qu’elle avait reçus… Le commandement général fut donné au maréchal Alvinzi, et l’on confia le corps particulier du Tyrol d’environ 18000 hommes au général Davidovich. Le Sénat de Venise secondait en secret les Autrichiens… La cour de Rome n’exécutait aucune des conditions de l’armistice. Elle était exaltée par les succès des Autrichiens en Allemagne et instruite du petit nombre de nos forces affaiblies par un grand nombre de malades. Elle encourageait la révolte des populations par l’intermédiaire des prêtres en persuadant les esprits de la faiblesse des Français et de la force irrésistible des Autrichiens… »

Le 1er novembre, Davidovich attaqua Vaubois avec 25,000 soldats contre 18,000 qui avaient pour mission de défendre la rive est du lac de Garde. Cinq jours plus tard, ses défenses éclatèrent, ce qui força Vaubois à reculer à Rivoli. De son côté, Masséna était écrasé devant la supériorité numérique des Autrichiens et fut rejeté de Bassano. Bonaparte, avec Augereau et Massena, lance une contre-offensive pour reprendre ce village afin d’empêcher Davidovich et Alvinzi de faire leur jonction. Autrement dit, l’armée française de 20,000 hommes malades et fatigués était coincée entre deux armées totalisant 50,000 soldats. Le 6 novembre, une partie des troupes avait été repoussée au-delà de la Brenta, mais Bassano n’avait pas cédé. Bonaparte circulait à travers ses soldats pour réparer des erreurs et haranguer son armée :

« Je fus obligé de rétrogader sur Vérone et d’y arriver à temps pour galoper jusqu’à Rivoli remettre de l’ordre chez Vaubois. »

« Soldats de la 85e et de la 39e,je ne suis pas content de vous. Vous avez cédé au premier choc. Dans les prochaines heures vous allez avoir l’occasion de montrer ce que valent les enfants de la République et de retrouver toute mon estime. Mais si vous vous montrez de nouveau peureux, timides et lâches, je ferai inscrire sur vos drapeaux qu’ils n’appartiennent plus à l’armée d’Italie »

À Vaubois il avait dit : « Ici, nous ne sommes pas en Vendée. Il ne s’agit pas de courir après des paysans armés de fourches, il s’agit de battre, à un contre quatre, une des meilleures armées du monde. Je vous ordonne de vous appuyer davantage sur Joubert et de suivre ses avis. »

Le 12 novembre survint la défaite de Caldiero dans une tentative de Bonaparte de bousculer Alvinzi afin d’aller aider Vaubois à repousser Davidovich. L’armée française fut battue et les 13,000 soldats restants se replièrent sur Vérone qu’ils quittèrent peu de temps après. Malgré la situation critique et désespérée, Bonaparte décida de se battre dans les marais d’Arcole. Dans ces marécages, le nombre compterait moins que le courage et l’armée française pouvait espérer l’emporter contre les 40,000 Autrichiens. Du 15 au 17 novembre, les troupes d’Alvinzi furent sans cesse repousser jusqu’à atteindre un chiffre de pertes très élevé, soit entre 20,000 et 25,000 hommes. Alors que Masséna causait de grandes pertes à l’ennemi, Augereau ne parvenait pas à enlever le pont d’Arcole. Bonaparte saisit un drapeau et fonça en tête des grenadiers et de leurs officiers mais, une fois de plus, la colonne fut rompue par la mitraille autrichienne. Le général Robert et le capitaine Muiron, aide-de-camp du général en chef, tombèrent au combat. Le général Lannes, pas encore remis de blessures précédentes, fut blessé une nouvelle fois ; il s’était échappé de l’hôpital de Vérone pour rejoindre l’armée en danger. La mêlée est acharnée au milieu du pont et, dans la bousculade, Bonaparte fut renversé dans la rivière. Alors un cri s’éleva « le général ». Les soldats l’ayant vus, ils repartirent furieusement à l’attaque et repoussèrent les Autrichiens, le temps de lui tendre la main, de l’aider à remonter sur le pont et de le ramener dans les lignes. Lui, trempé jusqu’aux os de l’eau glacée de l’Alpone mais imperturbable comme s’il ne venait pas de voir la mort dans le blanc des yeux, donna ses ordres : « Guieu, avec votre brigade et les pontonniers, vous allez traverser en aval. Vous remonterez sur la rive gauche pour libérer ce f… pont ». La tâche fut exécutée.

Le 17 novembre, Bonaparte jugea qu’une bataille en plaine était envisageable. Au terme de 72 heures d’un combat infernal, les troupes autrichiennes se dispersèrent et une grande partie furent capturées par la cavalerie de Kilmaine plus un grand nombre de canons et de magasins. Alvinzi se retira vers le Tyrol, tentant de se remettre de sa débâcle monumentale. Le 18 novembre, l’armée française repassa devant la population de Vérone ébahit et partie aider Vaubois à repousser Davidovich. N’insistant pas, il partit rejoindre son collègue.

Néanmoins, l’Autriche enverra encore des renforts à Alvinzi, portant ses effectifs à un total de 100,000 en comptant la garnison de Mantoue. De son côté, Bonaparte n’avait eut que quelques renforts et la totalité de son armée atteignait 50,000 soldats. Une fois encore, la France allait devoir se battre à deux contre un. Le 7 janvier 1797, l’armée autrichienne déclencha les hostilités en attaquant sur le Monte Baldo et sur l’Adige tandis que Bonaparte était en route vers Bologne avec 7,000 hommes pour tenter de conclure une paix définitive avec Rome. Cinq jours plus tard, la situation est stable : Joubert, qui remplace Vaubois, arrive à contenir l’ennemi tandis que Masséna le talonne au-delà de l’Alpone. Bonaparte revint rapidement près de ses troupes et attendit, ne sachant pas où se passerait l’offensive principale. Les rapports arrivèrent dans la soirée du 13 janvier : alors qu’Augereau affirmait pouvoir contenir les forces ennemies, Joubert avait été forcé de reculer vers Rivoli pour éviter l’encerclement. Fixé, Bonaparte se mit en marche.

Enthousiasmés par l’arrivé du Petit Caporal le lendemain, les soldats réussirent à repousser les Autrichiens et à remporter l’éclatante victoire de Rivoli. Cependant, cette victoire fut remise en question avec l’exploit du général autrichien Provera : ayant réussit à passer à travers les mailles du filet d’Augereau, il se dirigeait à pleine vitesse vers Mantoue pour effectuer sa jonction avec Wurmster. Mais Bonapart accourt et arrive devant Mantoue le 16 avec quatre bataillons. Le 17, Wurmster tenta une sortit en se positionnant à la Favorite afin d’aider Provera mais fut rapidement repoussé. Quant à ce dernier, il capitula sans trop de résistance en laissant un grand nombre de drapeaux et de prisonniers.

Tout soldat qui a livré une rude bataille aspire tout naturellement à un long repos. L’organisme humain exige que l’on dorme. Les mêmes soldats qui se sont battus le 12 à l’est de Vérone et ont reconduit les Autrichiens au delà de l’Alpone, se sont précipités dans la nuit du 13 au 14 sur Rivoli où ils ont livré une longue bataille épique et longtemps indécise. Ensuite, on peut dire dans la foulée, ils ont aussitôt démarré pour avaler en trente-six heures les 65 kilomètres qui les séparaient de Mantoue. Là, ils ont remporté la victoire de La Favorite. Autrement dit, ces soldats, compte tenu des déplacements en cours de bataille ont parcouru en cinq jours plus de 150 kilomètres et livré trois batailles victorieuses.

Le 2 février, Wurmster, à bout de vivres et ayant perdu tout espoir de secours, se rendit à Serrurier avec toute la garnison de la forteresse de Mantoue. Depuis le début avril 1796, soit en dix mois, l’armée d’Italie avec un effectif qui n’a jamais dépassé 50,000 hommes, a taillé en pièces cinq armées totalisant plus de 300,000 hommes. Bonaparte a battu à plates coutures quatre commandants d’armées, les généraux Colli et Beaulieu et les célèbres maréchaux Wurmster et Alvinzi. Cependant, l’Autriche allait lui envoyer un adversaire digne de ce nom : l’Archiduc Charles, frère de l’empereur François II.

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Chapitre VI : Victoire sur l’Autriche et fin de la campagne (2 février – 17 octobre 1797)

Sachant fort bien que l’Archiduc Charles, vainqueur des armées françaises en Allemagne, mettrait du temps à arriver, Bonaparte décida d’utiliser ce temps pour en finir avec la curie romaine. Le 4 février, il repoussa l’armée pontificale et entra à Faenza. Cinq jours plus tard il était arrivé à Ancône et, en gage de son désir de paix, libéra tous les prisonniers. Il leur demanda de transmettre son message : « Je n’en veux ni au pape, ni à l’église, mais seulement au cardinal Busca et à sa poignée de courtisans vendus à l’Autriche ». Pie VI envoya aussitôt le cardinal Mattei et la paix de Tolentino fut signée le 19 février.

Maintenant, le général français pouvait faire face à l’archiduc Charles qui était déjà sur la Piave d’où il menaçait Bassano, Vicence et Padoue. Il déclara :

« Le prince Charles avait deux armées, l’une dans le Tyrol, l’autre derrière la Piave… J’engageai Joubert dans le Tyrol avec trois divisions formant un total de quinze mille hommes et je conservai sous la main quatre divisions faisant trente cinq mille hommes pour marcher sur le Tagliamento. Une huitième division assurait nos arrières face à Venise. »

Il mit une proclamation à l’ordre du jour : « La prise de Mantoue vient de finir une campagne qui vous a donné des titres éternels à la reconnaissance de la patrie. Vous avez remporté la victoire dans quatorze batailles rangées et soixante-dix combats ; vous avez fait plus de cent mille prisonniers, pris à l’ennemi cinq cents canons de campagne, deux mille de gros calibre et quatre équipages de pont …Les républiques lombarde et transpadane vous doivent leur liberté…les rois de Sardaigne, de Naples, le pape, le duc de Parme, se sont détachés de la coalition de nos ennemis et ont demandé notre amitié…De tant d’ennemis qui se coalisèrent pour étouffer notre république à sa naissance, seul l’empereur d’Autriche reste devant nous ; ce prince s’est mis à la solde des marchands de Londres ; il n’a plus de volonté, de politique, que celle de ces perfides insulaires qui, étrangers aux malheurs de la guerre, sourient avec plaisir aux maux du continent. Le Directoire a tout tenté pour donner la paix à l’Europe ; il n’a pas été écouté à Vienne ; il n’est donc plus d’espérance pour la paix qu’en allant la chercher dans le cœur des Etats héréditaires de la maison d’Autriche…Les habitants y gémissent sous l’aveuglement et l’arbitraire de leur gouvernement corrompu par l’or de l’Angleterre. Vous respecterez leur religion et leurs mœurs ; vous protégerez leurs propriétés, vous leur apporterez la liberté… »

Le 16 mars eut lieu la bataille du Tagliamento, les deux armées étant positionnées sur les rives opposées du fleuve. S’engagea un duel d’artillerie qui s’arrêta lorsque Bonaparte ordonna à ses soldats de bivouaquer. Le prince Charles, croyant que les Français avaient besoin de repos après une telle marche, recula également pour bivouaquer. Cependant, en pleine nuit, Bonaparte fit traverser le fleuve à ses soldats et ces derniers bousculèrent les Autrichiens complètement surpris et débordés par cet assaut inattendu. Le prince Charles n’eut d’autres choix que de sonner la retraite en laissant sur le terrain des prisonniers et des canons. Masséna avait entre temps occupé le col de Tarvis, porte d’entrée vers l’Autriche. Avec l’énergie du désespoir, le prince Charles envoya la division Bayarlich pour le reprendre… suivit de près par les forces de Bonaparte. Les troupes autrichiennes n’eurent d’autres choix que de capituler après un difficile combat au-dessus des nuages et dans la neige. Quant aux armées françaises, leur victoire devint complète avec l’occupation Villach puis de Klagenfurt. En ce 1er avril 1797, la route de Vienne était finalement ouverte.

Après l’occupation de Klagenfurt qui est la capitale de la Carinthie, Napoléon diffusa aux populations la proclamation suivante :

« L’armée française ne vient pas en votre pays pour le conquérir et porter des changements à votre religion, à vos mœurs, à vos coutumes. Elle est l’amie de toutes les nations … »

Le désordre et la terreur régnaient dans Vienne. La famille impériale avait quitté la capitale Cependant Bonaparte, désireux de faire la paix avait écrit à l’archiduc Charles :

« …Avons nous tué assez de monde et assez commis de maux à la triste humanité ? Faut-il pour les seuls intérêts de l’Angleterre que nous continuions à nous entr’égorger ? …Quant à moi, Monsieur le général en chef, si l’ouverture que je viens de vous faire peut sauver la vie d’un seul homme, je m’estimerai plus fier de la couronne civique que je me trouverais avoir méritée, que de la triste gloire qui peut revenir des succès militaires… »

L’Autriche, trop heureuse d’accueillir la proposition généreuse du vainqueur lui envoya aussitôt des plénipotentiaires. Les plénipotentiaires autrichiens avaient écrit en tête du projet de traité qu’ils présentaient à Napoléon que l’empereur François reconnaissait la république française, ce qu’il avait toujours refusé jusque là. Pour lui, le royaume de France avait continué à exister et la république n’était qu’un intermède provisoire et totalement illégitime.
« Effacez, dit Napoléon, l’existence de la république est aussi visible que le soleil ; un pareil article ne pourrait convenir qu’à des aveugles ; nous sommes maîtres chez nous et nous pouvons choisir le gouvernement qui nous plait, sans que personne y trouve à redire. »

Les préliminaires de la paix entre la France et l’Autriche furent signés à Leoben le 18 avril. Napoléon dicta des conditions sévères qui furent acceptées sans trop de réticence : il obtenait pour la France la rive gauche du Rhin. En ce qui concerne l’Italie, il avait jeté les bases de la création d’une république Cisalpine réunissant la Lombardie, Modène, Bergame, Crémone, Ferrarre, Bologne et la Romagne, qui serait une amie et un bouclier en échange de compensations données à l’Autriche au détriment de Venise qui avait mal choisit son camp à la fin de la guerre. Son manque de neutralité, notamment en massacrant des Français isolés et en tirant sur leurs navires, lui coûta son existence : la Sérénissime République de Venise cessa d’être une dictature après l’abdication du Grand Conseil le 12 mai concernant la souveraineté de cet État.

Le traité de Campo Formio fut finalement signé le 17 octobre : il mettait fin à la guerre que l’Autriche menait contre la France depuis 1793 dans le cadre de la 1ère coalition orchestrée et subventionnée par l’Angleterre. L’Autriche céda à la France la rive gauche du Rhin et donc la Belgique. Elle renonça au Milanais et à la Lombardie. Elle approuva la création de la république Cisalpine et de la république Ligure (Gênes). En compensation, elle reçut la plus grande partie de Venise. Désormais, Bonaparte était connu à travers l’Europe et tout lui était possible…

Spoiler:

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Fin


Dernière édition par Cradlis le Mar 13 Juil 2010 - 20:47, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: La campagne d'Italie 1796-1797   La campagne d'Italie 1796-1797 Icon_minitimeVen 9 Juil 2010 - 6:24

j'ai crut au début que napolonic total war avait fait une maj avec une carte de campagne mais non c'est pas ça.Tu t'es trompé de section

rtw ici et non ntw
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MessageSujet: Re: La campagne d'Italie 1796-1797   La campagne d'Italie 1796-1797 Icon_minitimeVen 9 Juil 2010 - 7:11

C'ets bizarre que tu te sois trompé, tu n'e spourtant pas nouveau ici^^

Sinon, très belle présentation et surtout c'ets très agréable à lire !
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MessageSujet: Re: La campagne d'Italie 1796-1797   La campagne d'Italie 1796-1797 Icon_minitimeVen 9 Juil 2010 - 16:27

Damn j'ai vraiment fait cette erreur grossière? O_o Pardonnez mon innatention, faut croire que l'habitude a pris le dessus, ce qui m'a «empêché» de regarder le nom de la section où j'étais...

Enfin bref, je vais demander à ce qu'on le déplace... et bientôt la suite Very Happy
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MessageSujet: Re: La campagne d'Italie 1796-1797   La campagne d'Italie 1796-1797 Icon_minitimeVen 9 Juil 2010 - 17:56

Vite j'espère Very Happy ( comme si bientot c'était pas assez clair ^^ )
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MessageSujet: Re: La campagne d'Italie 1796-1797   La campagne d'Italie 1796-1797 Icon_minitimeDim 11 Juil 2010 - 23:43

Chapitres 3, 4 et 5 publiés au premier post Smile
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MessageSujet: Re: La campagne d'Italie 1796-1797   La campagne d'Italie 1796-1797 Icon_minitimeMar 13 Juil 2010 - 20:49

Voilà, la campagne est terminée. Je vais me lancer dans celle de l'Égypte qui sera, je crois bien, plus courte que celle-ci en ce qui concerne la longueur des textes.
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MessageSujet: Re: La campagne d'Italie 1796-1797   La campagne d'Italie 1796-1797 Icon_minitimeJeu 15 Juil 2010 - 14:05

Bien documenté, bien narrée, que demande le peuple ??

Je crois que l'une des seuls erreurs que j'ai vu doit être François II appelez Empereur d'Autriche alors qu'il n'en ai à l'époque que le roi.

Félicitation !
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MessageSujet: Re: La campagne d'Italie 1796-1797   La campagne d'Italie 1796-1797 Icon_minitimeVen 16 Juil 2010 - 16:24

Merci mon vieux, content de savoir qu'il y a au moins un lecteur régulier Very Happy
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MessageSujet: Re: La campagne d'Italie 1796-1797   La campagne d'Italie 1796-1797 Icon_minitimeVen 16 Juil 2010 - 19:44

J'attends avec impatiente le nouveau, et toi le passionner de Napi, tu seras content de savoir que j'ai vu ses appart "intime" de fontainebleau aujourd'hui ^^
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MessageSujet: Re: La campagne d'Italie 1796-1797   La campagne d'Italie 1796-1797 Icon_minitimeVen 16 Juil 2010 - 22:37

Luis Daoiz a écrit:
j'ai vu ses appart "intime" de fontainebleau aujourd'hui ^^

dit comme ca, ca fait un peu voyeur Laughing
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MessageSujet: Re: La campagne d'Italie 1796-1797   La campagne d'Italie 1796-1797 Icon_minitimeSam 17 Juil 2010 - 3:31

Raaaaaaaaaaaahhhh!!! Vivement que j'aille en France pour voir tout ça de mes propres yeux! Je serai comme un enfant...
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MessageSujet: Re: La campagne d'Italie 1796-1797   La campagne d'Italie 1796-1797 Icon_minitimeSam 17 Juil 2010 - 10:38

Tibère a écrit:
Luis Daoiz a écrit:
j'ai vu ses appart "intime" de fontainebleau aujourd'hui ^^

dit comme ca, ca fait un peu voyeur Laughing

Oué, mon vocabulaire étant pas assez riches...

Tu avais ses appartement public, ses appartement privée ( comme son bains ou son bureau ) qui était quand même public vu qu'il recevait dedans, bref un sacré foutoirs Very Happy
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