[Nouveau MV] Hannibal contre Rome

- Hannibal a rassemblé ses troupes pour ce qui devait être un assaut final. Au son des trompettes de guerres, tous les hommes se lancent d'un seul élan vers la brèche... Le combat est dur, mais bientôt les Massaliotes sont débordés. Pendant ce temps, Hannibal prend la tête d'un assaut contre la tour nord de la cité qui tombe rapidement aux mains de ses espagnols. Dès lors l'espoir n'est plus permis parmi les rangs grecs... Le massacre est horrible, la ville est soumise au pillage un jour durant.
- La flotte massaliote n'a pu s'échapper car tous ses marins étaient à la défense des murailles. 10 birèmes sont ainsi tombées aux mains de l'ennemi... Mais un grec du nom d'Aristophane a réussi a prendre le large avec une birème et a gagné sain et sauf de plus surs mouillages romains.

- Contre toute attente, l'armée carthaginoise a alors préféré longer la côte, évitant ainsi les immenses remparts qu'étaient les Alpes. Mais rapidement conscient du stratagème ennemi, Scipion s'est mit en route pour l'intercepter.
- La rencontre eue lieu sur une étroite plaine bordée au sud par la mer et au nord par les montagnes. Après avoir déployé leurs soldats les 2 armées couvrent toute entière la plaine... Aucune manœuvre de débordement ne sera possible. Les soldats des deux camps ne demandent que d'engager le combat.
- Dans une telle disposition, les éléphants avaient la part belle. Enivrés d'alcool et piqués à la patte, ils s'élancent furieux contre les lignes romaines. Les soldats romains répondent avec courage mais le choc est extrêmement dur. C'est le moment que choisit alors Hannibal pour faire monter ses gaulois et ses espagnols à l'attaque.
- Les lignes romains sont béantes et l'infanterie carthaginoise s'engouffre dans le dispositif romain. Mais le courage romain retarde de quelques heures le triomphe punique. Lorsque enfin les lignes craquent la retraite est couverte par la réserve. Les cavaliers numides ne peuvent rien faire que titiller cette garde qui reste à son poste et couvre les siens.
- Ainsi ce qui aurait pu être une catastrophe ne fut qu'une grande défaite. Mais c'était déjà beaucoup pour Hannibal et trop pour les romains.

- L'armée romaine a alors pris la route du Nord pour échapper aux poursuites carthaginoises.
- Hannibal, soucieux de remporter tout à fait la victoire, prend lui aussi le chemin du nord et traque l'armée de Scipion. Mais elle se perd à plusieurs reprises dans les vastes forêts cisalpines. Quand pour la deuxième fois un guide se trompe ainsi, il le fait piétiner par ses éléphants de colère. Son armée reprend alors la route du sud et pille tout sur son passage.
- Alors qu'il longe la côte méditerranéenne, les exploits d'Hannibal et le récit du pillage de Massilia le précèdent et arrivent aux oreilles du gouverneur de Pisa. Alors plus de peur que par sagesse, il lui ouvre les porte de sa ville pour lui éviter un pareil sort. Les troupes carthaginoises l'occupent alors sans bruit et s'y ressourcent.
- Alors qu'il réagissaient mollement à l'occupation des troupes de Scipion, les gaulois Cisalpins ont paru galvanisé par l'annonce de la victoire carthaginoise. La résistance est devenue violente à l'égard de l'occupant, et le ravitaillement arrive très mal vers l'armée de Scipion. Celle-ci paraît plus que jamais isolée.

- Face au blocus de leur cité, les carthaginois s'activent et redoublent d'imagination. Ils réquisitionnent les navires marchands mouillants dans le port mais font face aux vives protestations de leurs propriétaires.
- Un riche marchand propose alors de racheter à son compte les navires, et dédommage ainsi d'une bouchée de pain les marchands lésés qui ne le sont plus tant.
- Les citoyens les entassent alors de bois et de détritus. Puis, en y mettant le feu, ils les poussent vers le large.
- Le courant est fort et les navires romains peu nombreux. Les brulots ont peu d'effet : tout au plus emportent-ils 3 ou 4 birèmes avec eux.
- C'est le moment que choisit la flotte carthaginoise pour tenter une sortie. Alors qu'elle s'avance vers l'armada romaine, de nouvelles voiles apparaissent au loin : c'est là la seconde moitié de la flotte romaine qui vient les prendre à revers. Le combat est très dur mais les romains sont en surnombre.
- Le même courant qui avait emporté au loin les brulots devient toujours plus fort. Au paroxysme de la bataille les nuages s'amoncellent et il est déjà trop tard : les flottes sont prisonnières du Dieu Neptune, roi des mers et des tempêtes.
- Les vagues sont énormes et certains navires coulent corps et âmes. Les autres sont rejetés très au loin et s'échouent sur le rivage africain. Les deux nations n'ont plus de flotte.

- Hannibal aurait prononcé certains discours fondateurs. Nul doute que ce chef charismatique sait faire vibrer les foules. Ont dit ainsi qu'il aurait promis le sort de Massalia a toute cité italienne qui résiste. Un tel discours fait trembler toute l'Italie.
- On aurait par ailleurs retrouvé 5 hommes mis en croix sur le chemin de la Ligurie. Leurs teint est espagnol.
- Le même riche marchand qui avait racheté les navires aurait marchandé une telle offre contre une place au Sénat.
- Les populations qui fuient l'avance carthaginoises s'entassent dans les faubourgs de Rome.
- La population romaine ne se décourage pas. De nouvelles légions sont levées.
- On a nulle trace de l'armée romaine perdue en mer.